Le médecin traitant est le pivot du parcours de soins coordonnés, Il coordonne les interventions médicales, les examens complémentaires, les traitements.
Qui choisir comme médecin traitant ?
Vous avez le libre choix de votre médecin traitant. Il peut être votre médecin de famille ou un autre médecin, généraliste ou spécialiste, l’essentiel étant de privilégier le médecin qui vous connaît le mieux. Si votre proche souffre d’une affection chronique, il peut judicieux de choisir comme médecin traitant le spécialiste de cette maladie. Il peut être libéral ou hospitalier. Le médecin traitant est soit conventionné secteur 1, ou secteur 2 avec des honoraires libres, ou adhérent au « contrat d’accès aux soins » et pratique des dépassements modérés. Dans une famille, chacun peut choisir le sien. La déclaration du médecin traitant doit être faite à votre caisse d’Assurance Maladie. La déclaration du médecin traitant est nominative. Cette déclaration peut s’effectuer en ligne, si le médecin que vous avez choisi vous le propose et avec votre accord, elle peut se faire lors d’une consultation à son cabinet et en lui présentant votre carte Vitale. Vous êtes libre de changer de médecin traitant, sans condition à remplir et sans avoir besoin de vous justifier.
Quel est son rôle ?
Le médecin traitant n’est pas seulement celui qui vous soigne habituellement. Il vous informe et vous met en relation avec d’autres professionnels de santé (spécialistes, médecins hospitaliers, etc.); il centralise et met à jour toutes les informations concernant les soins (résultats d’examens, diagnostics, traitements, etc.); il vous aide à prévenir les risques de santé (suivi de vaccination, examens de dépistage, aide à l’arrêt du tabac). Il est à même de vous donner des conseils personnalisés : en matière de nutrition, en fonction du style de vie, de l’âge ou des antécédents familiaux. Ce suivi personnalisé permet d’éviter les consultations inutiles, les examens et ordonnances en doublon.
En pratique
Pour consulter un spécialiste il faut être orienté par son médecin traitant. Les spécialistes appelés « spécialistes en accès direct » peuvent ainsi être consultés, pour la totalité ou pour certains de leurs actes médicaux, sans qu’il soit nécessaire de passer auparavant par son médecin traitant. Exceptions : Les gynécologues, les stomatologues, les ophtalmologues et, pour les patients âgés de 16 à 25 ans, les psychiatres et neuropsychiatres. Quand le médecin traitant est en vacances, c’est son remplaçant qui fait office de médecin traitant. Si vous êtes en vacances ou en cas d’urgence, vous pouvez consulter un autre médecin ou un médecin spécialiste avec un taux de remboursement maintenu et sans être pénalisé. Si votre proche est en ALD (affection longue durée), il peut accéder directement, sans pénalité financière, à un spécialiste dans le cadre d’un protocole de soins, établi conjointement avec son médecin traitant et un médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans le cadre du parcours de soins coordonnés par votre médecin traitant, vous bénéficiez d’un taux de remboursement de 70 %.
A savoir
- Un médecin peut refuser d’être votre médecin traitant, dans ce cas il faut vous tourner vers un autre praticien.
- Le médecin en secteur 1 applique le tarif conventionnel fixé avec l’Assurance maladie.
- Le médecin conventionné de secteur 2 pratique des honoraires libres. Le montant du dépassement n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie.
Mots clés
Médecin traitant, parcours de soin, sécurité sociale, généraliste, spécialiste, tarif conventionnel.
Liens utiles
Bibliographie
Le rôle du médecin traitant dans les expertises – De Louis Arbus Daniel Rougé – Editions Eska.
